Analyse de marché L’édition 2026 du Guide des consommateurs jardin est sortie
Désormais disponible, le Guide des consommateurs jardin a fait l’objet d’une présentation le 16 octobre, à Petit-Mars (44). Au-delà des chiffres, ses auteurs y questionnent plusieurs sujets de fond, dont la pertinence de regroupements à la production.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
L’édition 2026 du « Guide des consommateurs jardin » est la cinquième. Avec 150 pages de chiffres, d’analyses et de témoignages, elle donne une idée claire et actualisée du marché du jardin en 2024-2025. Et comme à l’accoutumée, ses auteurs, Roland Motte et Pierre Hervet, y approfondissent certains sujets. Un parti-pris qui « fait partie de l’esprit du guide » ont-ils rappelé le 16 octobre à Saint-Mars-du-Désert (44) lors de la présentation – dans le cadre d’une journée organisée par l’entreprise Evadea (44) – du document. De fait, cette édition 2026* s’articule autour de quatre dossiers qui posent autant de questions de fond.
> A lire également : "Evadea accueille ses clients et partenaires"
Un marché qui progresse en valeur
La première s’intéresse aux regroupements de producteurs. Avec cette interrogation : l’union fait-elle la force … et le chiffre ? « En 2023, le chiffre d’affaires total des entreprises horticoles a atteint 1,2 milliard d’euros. En 2024, il était de 1,49 milliard d’euros mais, entre-temps, nous sommes passés de 3 614 entreprises à 2 741. En clair, le marché progresse en valeur mais avec moins d’entreprises. »
Témoignages à l’appui, le guide met en évidence la multiplicité des formes de regroupement ; il propose aussi un « mode d’emploi à l’attention d’un producteur qui hésite entre le regroupement et l’indépendance ».
La seconde question abordée dans le guide est celle du changement climatique et de ses conséquences sur la production, mais aussi la vente de végétaux. Vis-à-vis de l’une comme de l’autre, les incertitudes dominent. La seule certitude ? C’est que « ces bouleversements (de climat, ndlr) devraient pousser les consommateurs et les responsables politiques à végétaliser encore et toujours plus nos villes, écoles, jardins, hôpitaux, campagnes, etc. », assure Pierre Hervet.
Des boutiques « déco » chez les paysagistes
Après les regroupements à la production et le changement climatique, l’édition 2026 du Guide des consommateurs jardin s’intéresse encore au marché de l’olivier d’ornement (Dossier n° 3) et enfin à l’évolution du métier de paysagiste. Avec, pour ce quatrième et dernier dossier, cette question qui bouscule : et « si c’était eux la jardinerie de demain ? ».
Les entreprises du paysage sont aujourd’hui 30 000 environ. Parmi elles, « entre 300 et 500 auraient une boutique « déco » indique Roland Motte. Une stratégie minoritaire mais très surveillée par les quelques 3 000 jardineries. Et pour cause : en jardinerie, le secteur « décoration » assurait (en valeur, ndlr) 21 % de l’activité.
* En vente (95 €) sur le site guideconsojardin
> A retrouver également : "Biodiversité : la végétalisation dans tous ses états"
Pour accéder à l'ensembles nos offres :